L’enquête publique est terminée sur le projet éolien offshore au large de Courseulles-sur-Mer : entre 10 et 16 km des côtes, sur 50 km2, un parc de 75 éoliennes pour produire 450 mégawatts (MW).
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Le préfet doit rendre sa décision en juin mais déjà le collectif mené par Libre Horizon prévient : « Nous déposerons un recours devant le tribunal administratif contre le projet éolien. Il nous semble impossible vu les enjeux que le préfet aille finalement contre le projet. Nous sommes donc en train de rédiger notre recours. »
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Le collectif qui selon Amaury de Lencquesaing, porte-parole de Libre Horizon regroupe 600 personnes.
Nous sommes associés à de nombreux collectifs comme Basse-Normandie Environnement et nous avons avant l’enquête publique sur le projet mais aussi après organisé des manifestations jusqu’à Port-en-Bessin pour que le public soit au fait du dossier.
Trop près des pontons d’Arromanches
L’argument phare du collectif : « l’éolien offshore sur un site mémoriel ce n’est pas possible ».
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Amaury de Lencquesaing martèle : « le projet de classement au patrimoine mondial de l’Unesco des plages du Débarquement avance et ce dossier ne pourra aboutir si l’éolien offshore se concrétise. » Ce dernier en convient : « Par ce recours c’est évidemment le promoteur que nous visons : mettre un coup de frein à l’autorisation d’exploiter n’est pas sans conséquence économique et nous voulons aussi que l’opinion publique évolue. »
Contre « le prédateur éolien », la riposte se prépare.