En France, 500 000 personnes ne peuvent téléphoner du fait de leur handicap auditif ou de la communication. Cet obstacle a des répercussions au quotidien dans la vie personnelle, sociale et professionnelle des publics de personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles, aphasiques ou handicapées de la communication. C’est la raison pour laquelle, sur proposition et en accord avec un groupe d’associations représentatives de ces personnes, Laurence Dumont a déposé un amendement au projet de Loi pour une République numérique. Celui-ci vise à créer un centre relais téléphonique qui devra assurer, en mode simultané et à la demande de l’utilisateur, l’interprétariat français – langue des signes française, la transcription écrite, le codage en langage parlé complété, ou la communication multimodale adaptée aux personnes aphasiques, des appels passés et reçus, hors services d’urgence. Son amendement a été jugé irrecevable par la commission mais, au regard des enjeux de cette mesure, elle entend le redéposer pour qu’il soit débattu en séance à partir du 19 janvier.
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Santé. L. Dumont veut « l’accès des personnes sourdes et malentendantes au téléphone »
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