
Le maire DVG de Vaux-le-Pénil, Henri de Meyrignac, est candidat à sa succession (©DR)
Henri de Meyrignac, 67 ans, chirurgien-dentiste à la retraite, souhaite prolonger son mandat. Et le maire sortant DVG de Vaux-le-Pénil, candidat aux municipales, compte bien conserver la ville à gauche : « Je ne crois pas du tout que la candidate LR, approuvée par les instances de son parti, soit apolitique. Si elle veut que ça change pour elle, il ne vaut mieux pas que ça change trop vite pour les Pénivauxois !
Il faut au contraire une équipe confirmée qui connaît bien les dossiers pour mener à bien les projets en route comme la gestion du foncier et des risques liés aux inondations et à la canicule. On y travaille déjà et on va approfondir les années suivantes. »
Et de répondre à Julien Guérin qui affirmait dans nos colonnes que sa liste était la seule réellement à gauche. « Je suis divers gauche, je l’affirme et je le pratique ! À gauche, il n’y a pas que Mélenchon et cette liste concurrente laisse penser qu’ils en sont les seuls représentants…
Elle est soutenue par Carassus qui ne représente plus de courant significatif à Vaux-le-Pénil. Quant à ma liste, elle regroupe diverses sensibilités, hormis les extrêmes. »
Programme
Henri de Meyrignac rappelle qu’il a signé un Contrat d’aménagement régional qui a apporté 550 000 € de subventions pour les projets pénivauxois des trois années à venir.
Il met en avant son souhait de sécuriser l’usage du foncier et de remodeler les actions de solidarité qu’il juge actuellement trop dispersées. : « Je souhaite un CCAS plus élargi avec des actions plus lisibles et plus efficaces. »
En lien avec l’agglomération, le candidat veut trouver des locaux pour le Secours populaire et d’autres acteurs de la solidarité.
En matière environnementale, l’élu veut conserver les espaces verts et la biodiversité : « Nous avons commencé en préemptant plus de 3000 m2 à côté de l’école Gaston-Dumont, afin de mettre en valeur le bois qui se situe en bordure de la Noue. »
Pour conclure, Henri de Meyrignac estime que les trois programmes concurrents se recoupent : « Malgré les conditions budgétaires et politiques difficiles, il y a de grosses possibilités de projets, qui demandent beaucoup de disponibilité, de travail et d’intelligence. La différence se fera non pas sur les énoncés généraux, mais bien sûr les réalisations pratiques. »