Dominique Barraux, Educateur spécialisé caennais, est auteur et co-réalisateur des « greffés de l’espoir », un superbe documentaire réalisé en partie dans le village le plus hostile de France et à l’Etranger. « Touchés, voire meurtris par une maladie grave dont seule, une greffe peut les sauver », de jeunes sportifs et une famille meurtrie témoignent sous la camera de Jean-Jacques Lion, le réalisateur (Prix Jean Darcy, Arte, Canal+, France3, etc). Dominique Barraux, à ses côtés, auteur et co-réalisateur, recherche des financements pour les aider, en contribuant à l’amélioration de l’information sur le don d’organes.D’aucuns ont participé aux championnats mondiaux des transplantés et, comme Dominique, lui-même, sont champion du monde de tennis.il faut agir !
Le film, « Les greffés de l’espoir »,prévisualisable sur le site de financement participatif « kisskissbankbank ». Mais plusieurs raisons expliquent l’urgence d’une réalisation et une production expertes. « Parce qu’il existe 20 000 personnes annuelles en attente d’un organe, parce que plus de 500 malades décèdent faute de donneurs, parce qu’il y a une famille sur trois qui s’oppose au don d’organes, et que six fois sur dix cela est dû à un manque d’information, il faut agir ! ». Dominique Barraux, auteur et co-réalisateur de ce documentaire « ni médical ni culturel », propose un véritable voyage au coeur d’un univers qui en surprendra plus d’un; un univers authentique, dans lequel l’humanité prime et où la vie renaît… comme un don du ciel.
Lui, greffé du rein
Une expérience inoubliable aussi! Dominique Barraux, la soixantaine et toujours sportif de haut niveau, est un Educateur Spécialisé, bénéficiaire caennais du don d’organe. Comme la grande majorité des Français, il a eu des rapports très distants par rapport au don d’organes jusqu’au jour où il a dû le vivre de l’intérieur en 2007. Lui-même greffé du rein, il observe, aujourd’hui, en toute connaissance de cause « que l’ignorance est à la source du plus grand nombre de refus du don par un tiers de la population (33%). « Mal, peu ou pas informées, les familles hésitent voire se détournent de cet acte dédié à la vie. « Ce film est fait pour ça », leur parler.
Cinq témoins et un couple de donneurs racontent leur survie et leurs espoirs. Le couple a perdu un enfant et fait son choix pour le don d’organes. Les témoins se racontent à la première personne, leurs émotions, leurs pensées, leurs espoirs sans larmoyer ». Authentiques. Les sportifs dans l’attente d’un organe et tiennent le rôle principal. « L’objectif du film est bien sûr de sensibiliser le public. Mais que se passe t-il après? » Comment fait-on, une fois l’étape de la sensibilisation franchie? Le film apporte quelques pistes de réflexion et d’action… https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-greffes-de-l-espoir
5000 personnes, 25% des besoins
« Il s’agit d’un film qui parle des hommes, des femmes, des enfants, de chacun comme vous et moi. De notre humanité ». Sans « sensibilisme ». L’humanité est défendue dans ce qu’elle a de magique dans l’esprit du sacrifice qui s’opère au moment du don d’organe. Les histoires qu’il défend parlent du don d’organes en général, du coeur au rein, sans aucune vocation morale dans le propos ni jugement. Le don, dit-il, reste un acte gratuit et anonyme. Une occasion de souligner l’importance du donneur dans cette chaîne. La relation qui s’établit porte en elle-même les germes d’une vie qui repart alors même qu’une autre disparaît. Anonyme! Irrempaçable… « Le receveur revit lorsque le donneur meurt ». 15000 malades en France attendent sur les listes, espérant une bonne nouvelle qui ne parviendra qu’à 5000 personnes, 25% des besoins. « Il est vraiment urgent que les gens sachent que le don d’organes peut-être vital » sans jeu de mots.
Trouver 15 000 euros via kisskissbankbank
La campagne actuelle du film documentaire « Les greffés de l’espoir » se voudrait une alliée pour les militants du don d’organes. Réalisé par une équipe professionnelle, le film va chercher les témoins dans le monde entier. L’opération n’est pas uniquement de santé.Elle est aussi de culture. Dominique a dû réunir une vingtaine de métiers autour de lui et de son producteur André Gueret. Ce sont environ 20 emplois créés depuis 2013 et un budget global de 200 000 euros financés sur fonds propres en grande partie. Quelques partenaires comme le Calvados ont montré la voix à hauteur de 7% et il reste encore à trouver 15000 euros d’ici au 4 août, au moment où la campagne de crowdfunding se termine. Les regards se tournent vers les collectivités (Région, Département, Agglomération, ville) mais aussi vous. De 5 à 100 euros voire davantage, chaque effort est bienvenu.
Emile S.FOUDA
Soutenir ce film documentaire et diffuser à vos contacts et réseaux sociaux: https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-greffes-de-l-espoir