Mondeville, ce jeudi 8 octobre. Nicolas Mayer-Rossignol et Laurent Beauvais, respectivement présidents socialistes de Haute et Basse-Normandie ont officiellement entériné la liste complète des membres qui se porteront candidats aux élections régionales de décembre. Raphaël Chauvois, vice-président du Conseil régional et Hélène Mialon-Burgat, maire, et conseillère régionale sortante, ont été désignées têtes de liste socialistes du Calvados. La liste départementale comporte 18 noms ( 9 hommes, 9 femmes) La parité rigoureusement respectée – c’est le chabada – bada – une “diversité” sociale et professionnelle affichée et “une proximité voulue avec le terrain et les populations ” sont caractéristiques d’une volonté politique. Une posture qu’illustre Hélène Mialon-Burgat . “Il était intéressant d’avoir des élus de terrain, avec une expérience de la proximité ” comme celle acquise en sa qualité de Conseillère régionale auprès de Laurent Beauvais, à Caen. Le mot d’ordre de mobilisation est tout trouvé. “Nous sommes les Normands, au service des Normands” une “ambition au service de tous“, en substance, a résumé Nicolas Mayer-Rossignol.
Jeunesse et proximité
L’autre particularité de la liste consiste à présenter des candidatures rajeunies pour appréhender les problématiques d’emploi, de formation professionnelle, de mobilité et d’activités culturelles, ainsi qu’indiqué par la Caennaise Lucie Castets (28 ans, fonctionnaire)L La plupart des candidats socialistes se sont engagés avec l’assurance partagée de s’appuyer sur “un bon bilan de gestion régionale“. Un bilan bénéficiant aussi bien aux petites collectivités qu’aux grandes. C’est le cas de la plus jeune candidate, Marion Huguet, commerciale en alimentation animale de 24 ans, déjà élue conseillère municipale à Saint-Pierre de Tarentaine, une petite commune de 363 habitants, près de Vire. Le plus âgé, Alain Bauda, est un ingénieur agronome de 60 ans.originaire de Sainte-Honorine des Pertes, dans un canton rural (Trévières).
Les professeurs de lycée, des écoles ou chercheurs de l’université de Caen côtoient les ouvriers comme Emmanuel Mezeray (47 ans) et maire adjoint à Emiéville ou la Graphiste de 53 ans (Lisieux). Les professions de santé représentées ici par Lucie Salley (24 ans, infirmière) alternent avec les prestataires de services, à l’instar d’Emilie Augé (Institut d’éducation motrice), près de Caen,etc. Btre fune liste qui s’est construite sur le mode de la représentativité territoriale équilibrée et professionnellement diversifiée pour porter la voix de tous dans la prochaine assemblée régionale. Sa moyenne d’âge 47 ans et 7 mois sonne comme un signe d’audace: “moins de discours et plus de concret”.
Normandie, “ça fonctionne”
Dans le Calvados, les populations sont prêtes à affronter les urnes. Rassurées par le projet politique qui sera diffusé dans les prochains jours, fin octobre début novembre, dans lequel les électeurs normands devront reconnaître le prolongement des politiques déjà engagées de Caen à Rouen sur les différents domaines: soutien au développement économiques des territoires, continuation des aides pour l’innovation et la recherche (santé, numérique, enseignement supérieur), formation professionnelle et emploi des jeunes, énergies renouvelables, infrastructures, etc. “Ce qui me frappe, c’est le large consensus que nous rencontrons sur le terrain“, observe Laurent Beauvais. Tandis que son homologue Nicolas Mayer-Rossignol attend de démontrer que l’anticipation de la réunification aura permis de montrer que la Normandie “ça fonctionne”. Ce sera le cas le 1er janvier 2016. Mais auparavant, le projet socialiste sera soumis au vote des Normands les 6 et 13 décembre