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Loudéac viandes : les salariés de longue date à l'honneur

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Michel Boulaire, le PDG du groupe Jean-Floc'h est venu assister à la remise de diplômes des salariés de l'usine pour 20, 30, 35 et 40 ans de travail.

Le PDG  Michel Boulaire, (au dernier plan en haut) est venu assister à la remise de diplômes des salariés de l’usine de Loudéac du groupe Jean-Floc’h pour 20, 30, 35 et 40 ans de travail. (©Le Courrier Indépendant)

La dernière fois qu’une remise de diplômes du travail a eu lieu à « Loudéac Viandes », l’abattoir de porcs situé à l’entrée de la zone industrielle Sud, c’était en 2014.

Vendredi dernier, Michel Boulaire, le PDG du groupe Jean-Floc’h, basé à Locminé est venu assister à la petite cérémonie organisée en l’honneur des salariés de longue date par le directeur du site, Didier Le Pajolec – lui-même lauréat de la médaille de vermeil.

« Une usine qui ne tourne pas si mal que ça »

Crise du Corona virus oblige, on ne s’est pas fait la bise et la remise des breloques n’a plus cours. Démodées, sans doute. Restent le diplôme et la reconnaissance sincère de Michel Boulaire envers ces salariés pour leur fidélité à l’entreprise. Cette remise de diplôme saluant des carrières au sein d’une entreprise dont « l’histoire n’a pas toujours été simple ».

L’usine est passée par une période difficile, en 1998. Les plus jeunes, (20 ans de travail) ne l’ont pas connue, mais leurs aînés « Vermeil », « Or » et « Grand Or » (30, 35 et 40 ans de travail, ces derniers étant aujourd’hui à la retraite) s’en souviennent.

Michel Boulaire assure : 

Il s’est écoulé 22 ans depuis la nouvelle orientation du site de Loudéac. A l’époque, cela avait suscité des interrogations, des inquiétudes. Moi, je n’ai jamais été inquiet pour le site de Loudéac. La qualité du travail et ce qu’on a investit pendant tant d’années pour obtenir un outil performant, ça donne quand même des forces, des atouts.

Et force est de constater qu’aujourd’hui, cette usine « ne fonctionne pas si mal que ça ».

« Il faut aussi de la viande pour se nourrir »

Mais à chaque époque ses problématiques particulières. Aujourd’hui, l’entreprise se trouve confrontée, comme toutes celle de son secteur d’activité, aux changements de comportement alimentaires d’une partie conséquente de la population. Du moins en Europe occidentale.

Le monde de l’abattage peut être critiqué, mais je ne crois par à un monde où les gens seraient tous végétariens. Il faut manger équilibré, certes, avec des légumes, mais il faut aussi de la viande pour se nourrir. 

Loudéac viandes compte sur les marchés à l’exportation pour maintenir, le sien, d’équilibre. En Europe de l’Est, on le sait, les gens sont friands de viande de porc et le resteront sans doute longtemps, du fait de leur culture. En plein hiver continental, un bon gros morceau de lard dans une assiette, c’est a priori plus réconfortant pour le coeur qu’un plat de lentilles au tofu… Et « les grillades en été » plus grisantes que des burgers au steak de soja…

Restent les considérations – légitimes – liées au bien être animal. En fait, même si, comme l’admet Michel Boulaire, « la consommation de viande a tendance à baisser », les effets des changements de mode alimentaire « ne se font ressentir qu’à la marge », sur le site de Loudéac.

On peut envisager l’avenir de manière sereine. En tout cas, on fera tout pour que cette entreprise reste efficace.

Les diplômés

40 ans : Evelyne Donio (35 et 40 ans) ; Didier Rault ; Christian Le Guevello ; Jacqueline Collet et Yvon Crambert.

30 ans : Maurice Le Chêne ; Didier Le Pajolec et Didier Reto.

20 ans : Rachid Osman Dembil ; Joël Pinsault ; Sébastien Jan ; Karine Le Fresne ; Yvette Guégan ; François Gaubichet ; Brigitte Collet ; Paul Colombel ; Corine Motreff et Jean-Hugues Nugent.


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